mercredi 30 septembre 2009

Première halte reposante pour la caravane




Dans sa traversée du Sahara Occidental, la caravane fait une halte au creux d'un petit paradis vert nommé : "On dirait le Sud". Douches, tajines, bières, pastis frais...et oui! vont ravir les équipiers ensablés de la tête aux pieds. L'aubergiste s'appelle Georges. Il nous accueille dans ce havre de paix encerclé de montagnes que seuls les chèvres et le groupe 4 peuvent gravir.
Dès le lendemain, accompagnés de notre guide Larsen, nous remontons l'Oued à travers des gorges idylliques où une belle piscine naturelle nous attend. Volcy en tête nous ouvre le passage. Nous atteignons un grandiose plateau de pierres qui surplombe l'oasis et l'agadir (grenier fortifié). Une vue incroyable s'impose à nous. Nous sommes seuls au monde...
Mis à part la visite d'un scorpion, cette halte a été reposante et régénérante pour tous !

dimanche 27 septembre 2009

Arrivés au Maroc

Après trois jours en Mauritanie et trois dans le Sahara occidental, nous retrouvons la civilisation à Guelmine, avant de rejoindre Aïcha et "ses" 25 enfants.
Malgré les crevaisons, ensablements, pluies et tempête dans le déserts, nous sommes toujours en vie et en bonne santé! Nous avons dis adieu à l'océan 30°, après moultes baignades forts agréables. Mêmme si nous nous faisons bien à la vie en bivouac, la douche de ce soir chez Georges(à Amtoudi) est très attendue.
On va enfin pouvoir se poser un peu, arrêter la route, et enlever le sable de nos affaires (et de nos cheveux!)
Ral bol de ce nuage gris qui nous suit, même au beau milieu du desert, nous espérons qu'il va enfin nous lacher la grappe, et laisser le soleil nous réchauffer (faut dire qu'il fait frisquet ici comparé à la Mauritanie).
De belles rencontres tout au long de cette première semaine, au bord de la route et dans les villages, et de splendides paysages : plages, falaises surplombant la mer, dunes et ciels étoilés (quand il ne pleut pas!) ...
On commence à devenir des pros du bivouac... Ca rigole bien, ça mange bien et ça dors bien !
A bientôt pour de nouvelles aventures !

mardi 22 septembre 2009

Groupe 4 et l'appel des 4x4



Salam!
Nouakchott attitude:
NO mouchkils depuis notre arrivée en Mauritanie OUpfff! 3h du mat' et attaque frontale de la chaleur africaine, bonjour le tarmak et les moustiques agglutinés sur les lampes...
Après un repos bien mérité, petit déjeuner occidento-africain et YALA à la découverte de la vie urbaine.
Belle rencontre avec le DR LY et Santé sans Frontières.A retenir: "grain de sable par grain de sable, les dunes deviennent incroyables".
Petites emplettes au marché. Les marchandes restent imperturbables, allongées autour de l'amoncellement des déchets charriés par les inondations de la semaine dernière, le vent et...la grève des éboueurs pour ne rien arranger.
Le divin poulet yassa sénégalais de Mam Diara a fini d'enchanter cette belle première journée. Les plus vaillant(e)s se sont laisser emporter par les rythmes endiablés d'Ayoun et ses potes.
A présent, suite à un marché pour un bon approvisionnement de fruits et légumes, direction... plein Nord!!!!!

samedi 12 septembre 2009

Lendemain d’intempéries

Mercredi 9 septembre
Ce matin, tout le monde parle de la nuit en contemplant les tentes qui flottent. La piste est détrempée. Heureusement elle et bien tassée et les 4X4 fendent les flaquent d’eau sans problème.
Ca y est nous rejoignons le goudron. Une incursion sur le fleuve pour découvrir l’ancien comptoir colonial de Podor. Circuler, il n’y a rien à voir. La ville est sous les eaux. Les habitants pataugent. En route pour l’école Freinet de Dhaghana. Le responsable nous accueille chaleureusement. Nous faisons sécher les tentes, les tapis de sols, les habits… Certains font la visite des bâtiments de l’école et découvre un projet très intéressant de pédagogie alternative. Puis nous reprenons la route pour Saint Louis. Nous nous trouvons sur le pont Faidherbe qui franchi le fleuve Sénégal juste au moment du coucher de soleil.

Petite annonce : échange 4x4, peu servi, pneus neige, vitre bloquée, autoradio K7 fonctionnel, livré avec la K7 d’Omar Pene contre pirogue 15 places.

Au milieu de nulle part

Mardi 8 septembre
La caravane repart tardivement. Première halte à la ville de Lagbar pour faire le plein d’eau et quelques courses. Elle semble sortie de nulle part. Aujourd’hui c’est jour de marché aux bêtes. Les peuls sont nombreux. Ici ils n’ont pas l’habitude des toubabs. Plus loin un peul nous remettra sur notre route. Nous avons la chance de traverser un immense troupeau de bœuf, les 4X4 sont pris dans une marée d’animaux gardée par les Peuls. Ici nous traversons l’un de leur royaume. Nous faisons halte quelques kilomètres avant le goudron. Heureusement que l’on ne s’est pas arrêté avant, car un orage mémorable nous attends. La nuit est agitée. Beaucoup ne dorment pas et se réfugient dans les 4X4 pour échapper aux grandes eaux.

Phrase du jour : « Les tentes c’est bien, les pirogues c’est mieux »

Les joies de la piste

Lundi 7 septembre
Pendant qu’une partie de l’équipe rend visite à un ancien partenaire de Via Brachy, dans le petit village de Nguith, juste à côté de Linguère, une partie du groupe part faire les courses à la ville pour nos 2 jours de brousse à venir. Thibault, Guillaume et Gildas se font battre au baby foot par les locaux.
Les choses sérieuses commencent. Moktar en tête, il nous faut rechercher la piste en direction de Dodgi. Ce n’est pas vraiment évident, il ya plusieurs pistes qui partent dans la direction. Renseignement pris auprès des locaux- des hommes en charrette, des femmes, des enfants, des moutons, des poulets,…- il nous semble que nous choisissons la bonne. Nous ne somme pas au bout de nos aventures. Moktar et Elodie embourbent leur 4x4. Florian arrive en sauveur avec son « lasso tracteur ». Nous jetons l’éponge pour planter le campement. En tout et pour tout aujourd’hui nous avons parcouru 30 km !. Si cela continue on ne sera pas à Saint Louis avant 5 jours !.Le campement est animé, nous évoluons sous le regard amical et curieux des peuls du village voisin. La soirée est bonne, malgré la folie des insectes. Heureusement elle ne dure pas. Ce soir on se fait un temps de parole pour faire le bilan de notre séjour et chantier à KSY. Le repas viendra après puis la coinche. Les derniers ne sont pas encore couchés…

Proverbe : « la parole ne nourrie pas son homme »

les adieux à Keur Samba Yacine

Dimanche 6 septembre
Un café et on s’affaire, à la façon d’un équipage, à la préparation des 4X4, sous les regards tristes des enfants et des jeunes du village. Il y a aussi des adultes, notamment de l’association des femmes. Et puis il ne faut pas oublier Fatou, l’infirmière. Si émue par notre départ, après avoir pris soin de l’équipe d’organisation de Via Brachy pendant 10 jours, qu’elle à écrit un poème d’au revoir. Nous serrons les mains de toutes celles et ceux qui sont présents, une photo collective devant le poste de santé et il faut partir, ne pas faire durer pour tenir. Au revoir les Say, Nogaye, Gorra, Ibou, Mati, Falou, Fatou, More, Moussa, Penda, Coumba, … Un grand merci, longue vie aux cuiseurs et « Babénen n yion »
Nous prenons la route pour Linguere. Nous projetons une traversée du Ferlo pour rejoindre la rive gauche du fleuve Sénégal en amont de Podor pour gagner ensuite Saint Louis.
Pour notre première nuit en brousse après 10 jours à KSY, nous installons notre campement quelques kilomètres avant la petite ville de Linguère. La soirée est bonne après un coucher de soleil intense.

Citation de Fatou : « C’est bon d’être ensemble »

Les sécheurs et le séchoir

Samedi 5 septembre
Départ pour l’océan vers 10H. Le plan c’est d’aller en 4X4 jusqu'à Noto pour ensuite négocier un transport collectif pour notre groupe de 17 jusqu’à M’Boro plage et faire les courses pour le repas de midi. Notre plan se déroule comme prévu. Nous passons une agréable journée à l’océan avec les jeunes de Diamono. L’eau est à la température idéale – 25- 26 degrés, les poissons grillés, dégotés par les Diamono au village de pêcheurs voisin de la plage, sont délicieux. Des baignades, des jeux sur la plage, des sourires, des bagarres dans l’eau, des discussions…. Nous sommes tous très heureux. Le soir nous nous retrouvons pour une dernière soirée en commun. Et oui c’est l’anniversaire d’Anaëlle : joyeux anniversaire !

Proverbe latin : « Les sénégalaises brillent pour tout le monde »

l’activation dans la lenteur

Vendredi 4 septembre
Le matin : petit point pour envisager la suite de notre voyage (itinéraire, logistique). Au vu des réalités matérielles : fin de la construction du séchoir à Mangue pour Pierre, Tibo et Dji, rédaction d’un rapport de présentation du projet cuiseur pour le Conseil Régional pour Florian, tenue de la compta pour Elodie, …, nous convenons d’un départ dimanche matin. Nous profiterons de la journée pour organiser une journée à l’océan avec les jeunes de Diamono.

au revoir « Mam Collette »

Jeudi 3 septembre
Retour à KSY après une halte petit déjeuner et emplette dans le village de Mekhé, spécialiste des sandales en cuir. Une halte à Thiès pour les affaires : RDV au Conseil Régional pour Florian et Colette pour présenter le projet cuiseur au Président, session internet pour une tentative de mise à jour du blog, ….
Vers 19h 30 tenue d’une réunion entre Via Brachy, Pierre de SolAfrika et les 2 villageois Maur et Ibou pour envisager les suites concrètes du projet. Cela semble bien engagé.
Le soir nous retrouvons tous avec de nombreux jeunes du village à la maison de Moussa (Collette dit que c’est sa deuxième famille) pour les adieux à « Mam » Collette. Demain elle prend le bus accompagné par Moussa pour rejoindre l’aéroport de Dakar, après un mois et demi d’activité intense à KSY.

Proverbe de KSY : « Les toubabs passent, Mam Colette reste »

La parade des toubabs


Programme de la lutte

Mercredi 2 septembre
Nous mettons en route pour le gros village de Thimakha où enseigne Moussa. Moussa Ndiaye est instituteur, sa famille est à KSY, il est très proche de Via Brachy. Cette journée est une occasion pour un autre village de faire connaissance avec des toubabs. Nous sommes accueillis par les autorités locales – le chef du village, des représentants du conseil rural-. La journée se déroule dans une chaleur écrasante et assailli par les mouches : visite du mausolée de Lat Dior – dernier grand résistant à la colonisation- repas délicieux après une attente interminable, sieste puis visite très convenue du village ( l’école, le château d’eau, la bibliothèque, le poste de santé. Même si ces visites présentent un intérêt discutable, nous apprécions la gentillesse, l’attention des villageois. On se sent à l’aise, bienvenue et sincèrement apprécié. Ils mettent les petits plats dans les grands. Juste avant la rupture du jeune, nous rejoignons la famille de nos correspondants attitrés. Chaque famille soigne son toubab ! Certains ont eu des échanges très intéressants. Bien après la tombée de la nuit, nous retrouvons pour une soirée culturelle. Tout le village est là pour honorer le griot. Au programme des danses, de la musique traditionnelle et des combats de lutte (sport très populaire au Sénégal). Malheureusement les combats sont annulés pour cause de menace de pluie. Elle ne viendra pas. Les instituteurs de Thilmakha nous ont préparé une ultime collation, jus de Bissap, de bouye, beignets. Les remerciements et les adieux sont chaleureux.

Proverbe du jour : « Les toubabs passent, les baobabs restent. »

Ca passe ou ça flaque


Mardi 01 septembre
Grâce mâtinée à Keur Samba Yacine. C’est qu’après une journée de travail les voyageurs sont bien fatigués ! Le petit déjeuner, la douche, la lessive ,…, le temps passe vite.
L’après midi, la formation cuiseurs reprend. Un bissap est préparé sur un gros cuiseur vert. Dans le même temps sous l’impulsion d’’Elodie suivi de quelques voyageurs, des parties de Molky sont organisées pour les enfants. Ils adorent.
Quant à l’équipe de Dakar, elle visite l’école communautaire fraîchement installée à Yumble. Une rencontre est organisée à la mairie afin de présenter l‘école communautaire et le projet cuiseur. L’après midi une 4x4 party s’improvise. Les pluies diluviennes ont laissé les rues inondées, source d’embouteillages indescriptibles. Il leur faut 2H30 pour franchir une flaque d’eau et fuir Dakar. Ils arrivent fatigués mais juste à temps pour la soirée Djembé. Les Diamono, avec l’impulsion de Colette, ont organisé pour fêter la fin de la formation cuiseur une soirée avec les fils du Griot. Tout le monde danse, même si comme d’habitude au village les garçons sont en retrait. Les filles nous offrent des danses pleines d’énergie et nous invite à une « séance de remuage de fesses : Diguit-Diguit». La soirée se termine vers minuit. Les filles de Diamono et les petits garçons (très bons danseurs) du village se sont bien lâchés et ne sont pas mécontent des toubabs qui se sont risqués au milieu du cercle.

Chanson du jour : « Diguit nda »

Et c'est partit pour les cuiseurs à KSY


Lundi 31 août
Formation « cuiseurs » à KSY
Regroupement prévu à 9h sur « la Pentima », la place à palabres. Arrivées échelonnées des toubabs et des villageois. La formation débute vraiment vers 10h30.Nous nous organisons par groupe de 3. Les voyageurs expliquent aux villageois. Ils comprennent vite et sont appliqués. Un cuiseur est réalisé par un groupe entièrement féminin. A la fin de la matinée l’effervescence est à son comble. Les villageois ont réalisés 6 petits cuiseurs et un gros. Juste le temps d’une photo de groupe et la pluie nous chasse. Après le repas, la formation ne reprendra pas à la Pentima inondée. Vers 15h quelques voyageurs et villageois motivés se retrouvent à l’école pour poursuivre les fabrications. Pierre avec Ibou, ferronnier de métier, réalise même un cuiseur sans vis. Côté poste de santé, un temps de jeux s’organise avec des filles de Diamono.

Côté capitale, on s’active en ce lundi matin à l’ambassade de Mauritanie, puis dans de nombreux bouibouis de pièces détachées auto à la recherche d’un autoradiio pour le 4x4 blanc d’Elodie. Affaire faite, on se paye le luxe d’une pizza. Dehors il pleut ; ce n’est jamais que la quatrième fois de la journée. En effet ces derniers jours de grandes inondations ont touché la région. Les gens sont dans la galère, le mécontentement monte. Le soir nous retournons chez Shérif. Certains feront une petite ballade nocturne dans le quartier.

Phrase du jour : « A Dakar c’est la mare aux canards »

le dimanche on travaille

Dimanche 30 août
Pas de repos dominical pour Via Brachy ; on a rendez vous à Thilène Dior pour une démonstration de fonctionnement des cuiseurs. Nous sommes rassemblés avec les villageois autour de la mama qui prépare le bissap qui sera dégusté par les enfants. Cela laisse augurer d’un bel avenir pour les cuiseurs dans ce village, « Inch’Allah ». L’après midi se poursuit à Thiès pour une séance chez le photographe. Il nous faut à tous 2 photos d’identité pour les visas de Mauritanie. Après une bière fraîche Florian, Moktar, Anaëlle et Marie s’embarquent pour Dakar, prêts à affronter les inondations. Ils sont attendu chez Shérif Diane, responsable du centre de formation « la Ruah ».
Le soir à KSY, nous participons à un débat avec les jeunes de Diamono. Nous avions convenu de partir de leurs questions. Aussi nous avons parlé des possibilités d’études en France. Petit à petit nous avons dérivé sur le pourquoi de cette envie de départ. Ainsi nous avons échangé sur les réalités, les difficultés de vie dans nos deux pays. Puis nous avons longuement débattu sur les conditions et les moyens du changement politique économique, social au Sénégal ; le débat fut participatif et approfondi et nous en ressortons tous enrichis.

Proverbe Africain : « Si tu ne peux pas étudier, voyage »

La promiscuité tue l’efficacité.

Samedi 29 aout
Ce matin, nous nous réveillons tout doucement. Il n’y a rien de prévu et tout le monde prend son temps. Les filles épluchent les légumes, et les hommes rêvassent sous les nims. « Heureusement, les filles sont là » (Elodie Cassard). Gisèle fait toujours sa difficile en prenant son repas à part - heureusement qu’elle a un appétit de moineau – alors que tout le monde se jette dans le plat commun, armé jusqu’aux dents de cuillères à soupe. Le ventre plein , on chevauche les 4X4 à l’africaine pour se rendre au petit village tout proche de Daga. Dans une ambiance très enthousiaste et donc très bruyante, les travailleurs en nombre et motivés se mettent à la fabrication des cuiseurs. Ils procèdent un peu à leur façon et après quelques erreurs, ils trouvent nos conseils bien utiles. L’orage est là, tout le monde s’abrite au poste de santé (15 m2 pour 40 personnes). Par la force des éléments, on stoppe le travail. Après la pluie, on se réorganise et l’activité reprend. Cela avance vite….Et là c’est le drame : Il manque une paire de gants! Les villageois s’emportent et les accusations fusent. Il faut trouver le coupable avant que les toubabs plient boutique, pour sauver l’honneur du village! Rien de grave, Yannick, rouge comme une pivoine, les sort de sa poche… L’heure de rentrer arrive on rentre non mécontent de laisser cette agitation. Tibo, Moktar et Yannick installent le matériel à l’arrière d’un 4X4 pour la soirée « ciné » du samedi soir. Charlot est en tête d’affiche avec « le boxer » et « la rué vers l’or ». Les enfants s’en paient une bonne tranche et les parents gloussent. Nous passons un moment extra à écouter les gosses réagir à toutes les blagues. A peine le temps de ranger le matériel que tout le public a fait place nette. Le retour dans nos familles d’accueil pour une nuit pleine de rêves, sera tardif.

Proverbe Africain : « Si tu gobes une noix de coco, tu fais confiance à ton anus »

Les broussards à la ville

Vendredi 28 Août
Sous le soleil sénégalais, nous arrivons à Thies et prenons la direction du marché. Quel soulagement pour nos oreilles de ne pas être assaillis par les «Toubab cado » et autres « Toubab donne moi argent ». On se déploie dans le grouillement du marché à l’assaut des échoppes de tissus et de nourriture où tous les regards se tournent vers les boites de fromage local à l’étiquette bovine rouge.
A midi, direction le bouiboui du coin de la rue. Les épices colorent les plats et les visages. De l’eau fraiche coulent dans nos gosiers et plus tard pour certains dans les toilettes.

Phrase du jour : « Vache qui rit, vache pourrie »

Stress de la première formation...


Jeudi 27 août

Après une bonne nuit en dur, chacun prend le petit déjeuner dans sa famille. Les montagnes de vêtements se sont accumulées depuis Bamako. La mâtinée est consacrée à la lessive. Et attention les mamas s’en mêlent ! Guillaume frustré de ne pouvoir laver ses chaussettes rejoint Yannick et Laurie pour les aider dans leur tâches. Ca mousse, ca frotte, ca éclabousse…
On se retrouve à la case d’accueil pour partager un bon plat de crudités, préparé avec les filles de Diamonio, ravies de la présence de Yannick parmi les cuisinières.
14h15… entassé dans le 4*4 de Moktar : Certains sur le toit, d’autres accroché à l’arrière… à l’Africaine !!!
On rejoint Thilène Dior pour la 1ère formation cuiseurs… objectif : réalisation de deux petits et d’un grand cuiseur fait par les jeunes, accompagné par Pierre de Solafrika et des voyageurs. Les villageois font preuves de beaucoup de technique et d’habilité… le travail avance vite !! Chansons et ambiance chaleureuse avec les enfants et les jeunes. Départ en trombe sous les premiers coups de tonnerre…

Proverbe du jour : travail efficace mais sécurité de tous en priorité.